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Le physique, ça se change?

By 7/01/2016 , ,



Comment nous débarrasser de ce complexe d'infériorité que nous pouvons parfois ressentir face à l'idéal féminin d'aujourd'hui ?

Voici la grande question du jour.

Tous différents... toutes les mêmes ?

En comparant nos problèmes de santé, un constat est vite posé : nous sommes faits différemment. Dans ce cas précis du physique, il me semble légitime que l’on se dise « certains ont de la chance… d’autres, non ». Nous ne sommes pas faits de la même manière et chacun saura approuver ce constat.

Mais alors, si l'on approuve cette idée de différence, pourquoi la société nous impose-t-elle de vivre et de penser par un archétype physique unique ? Vous savez, celui de la silhouette en 8 ou en sablier, grande mais moins que celle d’un homme, et surtout : svelte et bien ferme, tout en ayant « les formes là où il faut »… ;-) Cela doit vous parler.

C'est donc de ce paradoxe qu'est née ma réflexion à ce sujet.

Changer ? Pas tellement...

Lorsque j'emploie le terme "changer", je parle ici de nos petits défauts que nous sommes les seul(e)s à véritablement remarquer, de toutes ces petites choses que nous modifions légèrement afin qu'elles soient plus "tendances". Ce phénomène est massif chez les adolescentes, un peu moins chez les jeunes adultes qui sont nombreuses à faire un "revirement" parfois total vers leur naturel d'antan. 

Bref, la question de ce genre de changements soulève chez moi quelques questions... N’est-ce pas un peu prétentieux de penser que toutes les femmes, aussi différentes soient elles, puissent représenter cet archétype ? Et serait-ce réellement enviable de ressembler, certes à nos stars préférées, mais aussi à nos voisines, nos copines, nos enseignantes, nos mères, nos ennemies, nos collègues ?

Je pense que précisément, le physique dans ce cas ne doit pas se discuter. On ne devrait pas faire l'erreur de vouloir suivre la mode. De toute façon, à ce sujet, la vérité finit par nous rattraper : On ne peut pas imposer à des corps d’aller à l’encontre de leur nature même. Certes, on peut les pousser à maigrir, à prendre du volume en graisses ou en muscles, mais non : on ne pourra pas modifier la morphologie ni tout ce qui est génétiquement ainsi, c'est-à-dire les couleurs, les muscles, les dispositions. Au mieux, on pourra camoufler ou transformer ponctuellement, avec du maquillage et des règles vestimentaires… Au pire, on pourra faire recours à la chirurgie pour déformer. Mais rien de tout cela n’est vrai, rien de tout cela ne représente la personne… Ces changements ne font que représenter un état d’esprit collectif, un idéal sociétal tellement imprégné à l’âge de la socialisation que nous-mêmes, femmes, nous nous sentons d’une façon ou d’une autre attirées par cet archétype. Alors, au naturel ou maquillée : le physique global est ainsi. Ca ne se discute pas. Ca ne se décide pas. On naît avec, on vit avec, on vieillit avec. Pourquoi vouloir nous conformer aux lois de l'idéal une fois que l'on accepte cette idée selon laquelle nous sommes tou(te)s différent(e)s ? 

Finalement, il n'y a qu'un changement que je trouve honorable et légitime : il s'agit de l'amélioration des défauts qui nous rendent plus faibles et créent un véritable malaise au quotidien. En bref, il s'agit de donner un petit coup de pouce à nos fragilités, ce que je vous explique dans cet article.  

S'accepter pour apprendre à s'aimer 

Dès lors : Comment se débarrasser de cette attirance pour l'idéal féminin ? Comment se détacher de notre envie d'être toujours plus longiligne ? Et doit-on renoncer à plaire aux autres pour autant ?

Je suis née d’un parent espagnol. Alors voilà : je n’ai échappé ni au gêne des yeux marron, ni au gêne des cheveux bruns, ni au gêne du duvet et des poils à foison. Alors qu’il y a quantité d’yeux clairs et de peaux nordiques dans la famille. Pour une femme française du XXIe siècle, admettez que ce n’est pas un idéal. J’en ai particulièrement souffert dans mes années collège. Je m’étais juré de ne jamais épiler mes bras qui sont la partie de mon corps la plus « fournie », ni même le duvet à mon goût trop foncé pour un bas du dos, un bas du ventre ou le haut des bras. A ce jour, j’ai résisté. J’ai eu des copains et des relations durables. J’ai même connu un coup de foudre réciproque. Mon physique n’a en rien altéré ces expériences ! A 14 ans, je suis sortie avec un homme de 21 ans, et au sujet de la pilosité du pubis, il a tout naturellement accepté mon choix de ne pas m’épiler intégralement.


Suis-je un surhumain doté d'une force d'acceptation inébranlable ou d'un je-m'en-foutisme absolu ? Que nenni... !

En fait, je crois tout simplement avoir trouvé le pare-feu à l’archétype de la femme idéale dont on nous bombarde sans arrêt des images et des sous-entendus : une pincée de volonté et un bol de savoir-faire. Croyez-moi, vous en êtes capables !
  1. La volonté en deux temps : d’abord, celle d’accepter qui l’on est naturellement, l’image que l’on renvoie ; en second temps, le fait de faire un choix, volontaire et mûr, sur ce qui nous déplaît vraiment méritant d’être changé, et inversement, sur ce qui doit rester tel quel (parce que c’est finalement trop important – parce que changer cet aspect serait trop fastidieux –… les raisons peuvent être nombreuses).
  2. Et pour une véritable réussite de cette entreprise : le savoir-faire. Plus précisément : prendre la politique de la beauté à contre-pieds, celle qui nous dit « fais ci, fais ça, change toi, ressemble à ça », en bref : corrige. M’être rendu compte que je devais faire l’inverse pour me sentir bien m’a pris du temps, mais a libéré en moi une porte d’entrée pleine de richesses pour mes relations à venir. Cela m’a notamment apporté plus de confiance en moi, et plus de méfiance vis-à-vis des hommes qui voudraient me rendre plus conforme à leur idéal ; j’ai quelque peu amélioré mes critères de sélection en amour. Bref, prendre la politique de beauté usuelle à contre-pieds, cela signifie savoir user de ses atouts déjà existants pour charmer et se faire aimer, et non pas modifier les points noirs. Il s’agit donc de ne plus marcher en fonction des éléments négatifs mais au contraire, de se concentrer sur un nouvel objet : nos éléments positifs.
Positiver les points positifs, "oublier" les points négatifs
Des éléments positifs, mesdemoiselles, vous en avez toutes. J’en suis certaine ; j’appartiens à cette école de pensée philosophique selon laquelle la beauté, comme un art, est tout-à-fait subjective. Elle dépend entièrement de la personne qui regarde, que ce soit vous à travers un miroir, ou vos interlocuteurs. Croyez-moi, mesdames, si un homme vous a déjà témoigné son amour, qu’il vous ait plu ou non, c’est que vous êtes capable de plaire !

Peut-être est-il temps pour nous d’enclencher la marche de la positive attitude : essayons de moins regarder nos défauts, et d’orienter nos iris vers nos qualités physiques.
La couleur de nos yeux, séduisante… Ou les reflets cuivrés de nos cheveux qui les font briller au soleil… Les fossettes aux coins de nos joues, les ridules aux coins de nos yeux, ou notre peau légèrement tachée, signes de l’unique qui fait de nous un être différent des autres et aimable à notre façon. Nos épaules bien sculptées, ou notre corps si fin qu’il rentre dans n’importe quelle tenue… Nos doigts légers et qui en un toucher caressent toujours délicatement, nos petits pieds mignons, nos ongles en bonne santé, notre odeur naturelle, ou nos jolies cuisses rondes… 
Non, évidemment, vous n'avez pas tout !
;-) Dieu merci, parce que sinon, ce serait injuste.

Mais vous avez  toutes au moins une qualité : exploitez-là ! Apprenez à la mettre en valeur ! Renseignez-vous : comment la sublimer dès maintenant ? Avec des produits, avec des vêtements, avec n’importe quelle astuce. Si vous ne connaissez pas vos atouts, vous passerez votre vie à chercher la beauté dans ce que vous n'avez pas, et c'est mauvais pour votre amour-propre.

Apprendre à être aimée différemment... pour soi

Soyons honnêtes, mesdames, si vous avez tout essayé pour ressembler à la femme idéale que la société vous vend, mince et musclée, avec une peau parfaite et des cheveux brillants, si vous êtes épuisée de tous ces efforts et que vous aimeriez un peu retrouver la femme que vous êtes, la nature en vous, essayez cette méthode en trois quatre étapes :

  1.  Je cible mes atouts.
  2.  Je me renseigne sur des astuces pour mettre en valeur ces atouts de la manière la plus naturelle qui soit.
  3.  J'applique ces conseils ; par exemple, en modifiant ma façon de m’habiller (pour l'adapter à ma morphologie).
  4. …Et pour les petits (ou gros) défauts, je prends sur moi s'ils sont subjectifs, ou je les modifie de manière simple, en évitant l’excès, s'ils me gâchent vraiment la vie... Et à ce sujet, rendez-vous sur l'article déjà cité plus haut.
* * * 

Et vous :
- Pensez-vous que le physique, ça se discute ?
- Avez-vous tendance à regarder davantage les points négatifs ou les points positifs ?
- Convaincu(e)s par cette méthode de « positive attitude » ? Envie de l’essayer ?
- Pour les sceptiques qui pensent ne jamais pouvoir plaire : Quels sont vos atouts physiques ? Je veux tout savoir ! ;-)

CREDITS PHOTOS : Pour cet article, j'ai utilisé un cliché d'Olenka Kotyk (la main) et un cliché de Roman Kraft (le corps).  


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